Coïncidence .

Il est tard, depuis déjà maintenant de longues heures votre journée avait laissé place à l'ombre. Je m'appretais enfin à sortir de mon manoir, à la recherche de proie.
La nuit était belle, profonde, le ciel noir était tacheté d'une multitude d'étoile, acompagné d'un croissant de lune disparaissant peu à peu derriere de funestes nuages.
J'adossais comme à mon habitude une longue cape noir, m'armais d'une large épée entourée d'une aura sombre, et me dirigieais vers cette horizon à la couleur des ténèbres.
Pourtant, malgré l'obscurité, je distinguais les formes très nettement, encore un avantage des nocturnes sûrement.
Sur ma route je rencontrais beaucoup d'hommes et de femmes, dont la plupart périrent par ma lâme, pourtant le choix ne se présentait pas à moi, il me fallait me nourire.
Rasasié, je m'appretais alors à rentrer à ma demeure, lorsque sur ma route un immense batîment semblait se présenter à moi.
Il était vieux, apparement abbandonné. Une planche de bois était accroché à l'un de ses murs. Recouvert d'une épaisse poussière, je passais rapidement ma manche dessus, le nettoyant du mieux que je pouvais, pour peut-être arrivé à distingué ce qui semblait présenter la batisse.

"Griffe Funeste"

Mes yeux ne me jouaient point de tour, c'était bien de cela qu'il était question.
Etant nouveau sur ces terres et encore légèrement ignorant, je ne savais réellement ce que représentait ces quelques mots, la seule chose qui me sauta à l'ésprit était : pourquoi.
Pourquoi donc ce batîment si grand était désormais à l'abbandon.
Trop de question sans réponse, cela me troublais, je m'adossais alors à l'un des murs, observant les étoiles, perdu dans les connaissances de mon esprits qui malheuresement ne m'étais pas d'un grand secour concernant le passé de ces terres.

L'endroit, faiblement éclairé par le faible éclat de la lune, rappelait encore à ceux qui y avaient vécu de bien chauds souvenirs, contrastant avec la froideur réelle du bâtiment abandonné. Seul vestige des jours de gloire, l'écriteau et dessus, le blason de la fière maison que fut La Griffe Funeste.

Le chemin sinueux était encombré de débris apporté par le vent froid. Le grand chêne devant les portes du temple, cet arbre autrefois si majestueux, semblait à présent agonisant, pliant sous le poids des branches cassées, les années ayant eu raison de son entêtement à rester droit et fort. Les portes battantes grinçaient sous les bourrasques, s'ouvrant et se refermant sans but précis, rouillées par la pluie et l'humidité. Les bâtiments, jadis accueillants, avaient été démolis en grande partie par les caprices de Mère Nature et le manque de soin. Même les fleurs des jardins, fannées, avaient un air terne qui se confondait avec les ruines du paysage. Tout n'était que désolation.

Ceux qui venaient quelquefois se remémorer l'ancien temps pouvaient encore voir les gens qui leur étaient autrefois si familiers s'activer, tels des fantômes, devant ce sinistre décor.

Les voyageurs, eux, ne pouvaient entr'aperçevoir que le résultat de la chute rapide d'une ancienne noble maison de ces terres.

Une inspection plus approfondie des lieux pouvait, cependant, leur en révéler davantage sur les personnes qui y avaient vécu, et de ce qui s'y était passé..