Ascarane / Chapitre I

/! Je vous présente le début d'un
long récit que j'ai crée de toute part et j'aimerais que vous me dites ce que vous en pensez, en toute honnêteté.
/!

Chapitre I

L'introuvable trouvée.

Il marchait déja depuis quelques heures, sans avoir trouver âme qui vive dans ce petit chemin de campagne. Grande était pourtant sa volonté de s'arreter en plein milieu du chemin, et de boire deux ou trois verres de rhum. Mais il ne pouvait le faire, il n'avait rien, ni d'eau ni de nourriture. Il n'avait pas pensé que le chemin serait si long ... il n'avait pas pensé qu'il allait surement y rester. Mais il ravala ses pensées amères, et décida d'hausser le pas, quitte à être essouflé dans les prochaines minutes. Tandis que le soleil se levait de plus en plus dans le ciel d'un bleu d'encre qui annonçait la pluie arrivante ... Argarante, d'un long soupir qui en disait long, commença à courrir, afin d'éviter cette pluie si menacante. Il se devait de trouver ce royaume, dont certains de ses amis disaient qu'il n'existait point. Ce royaume, Ascarane, était pour la plus part de la population des Terres Argentées une légende, un mythe. En effet, on disait que quiconque trouverait ce royaume, apprendrait la sagesse, l'art du sabre, la force et la technique. Mais Argarante, lui, se contrefichait de tout ses dires, du moins, il avait une autre raison beaucoup plus importante; il devait trouver cet endroit pour y soutirer des informations capitales pour sa survie ...

Un silence de fer s'était abbatue aux alentours, et Argarante n'entendait plus que trés rarement le bruit du vent s'abattre contre les arbres étonnement silencieux. Il marchait, courrait quelquefois, pour essayer de tomber face à ce royaume. Il ne fallait abandonner. Au fur et à mesure qu'il avançait, les champs disparaissaient, laissant place à de gigantesques plaines, ponctuées quelques fois par des courants d'eau. Il ne voulait se rendre à l'évidence, il ne voulait s'avouer qu'il était bel et bien perdu, et qu'aucun royaume ne surplombait les alentours ...
Soudain, ses yeux tombèrent d'eux-même, de fatigue sûrement. Il s'écroula viollement sur le sol, et plongea dans un profond sommeil ...

Une légère douleur à l'avant bras le fit se réveiller, et sursauter. Son visage se transforma d'un seul coup, laissant place à une profonde peur, immobilisant tous les traits de sa figure désormais humide. Il se leva brusquement du lit où il était allongé, se demandant avec angoisse où il était. Puis quelques secondes après, il se rendit compte qu'il se trouvait dans une pièce, avec un lit, une table de chevet, aussi ronde que les fenêtres qui se comptaient par dizaines dans cette petite pièce. Une faible lumière sortait d'une lampe posé à même le sol... Il prit ses affaires posèes dans le recoin de la pièce, les enfila, puis poussa la porte de sa chambre pour sortir, des goutlettes de sueurs ruisselant sur son visage. Elle était fermé! Il sentit une grande chaleur dans tout son être, tandis que des bruits se fesaient entendre derrière la porte. D'un geste maladroit, il défonça la porte avec son pied, ce qui produisit un vacarme épouvantable. Il pensa sur ce moment que mieux aurait fallu de ne pas se faire remarquer, et de réfléchir à la situation dans laquelle il se retrouvait. Mais sachant qu'il s'était évanouie, que l'atmosphère lui paraissait hostile et que la porte était fermée à clef, il décida préférable d'y aller brutalement avec cette porte. Plusieurs personnes le dévisagea du regard, et il ne fallut pas attendre plus de quelques secondes avant que Argarante ne s'enfuit vers la sortie.

Il courrait donc à présent péniblement, à travers cet endroit qu'on aurait assimilé à un hopital, et au fur et à mesure qu'il avançait, l'obscurité se faisait de plus en plus forte. Après quelques minutes de fuite, il trouva enfin une sortie, où il n'hésita pas à se faufiler ... Il ouvrit la porte ...

Son visage se décomposa, lentement, de même que son corps, à présent immobilisé. Aucun son ne sortit plus de sa bouche, ce fût un spectacle lugubre qu'il eut devant lui. L'obscurité battait son plein dans cette hostile ville, et le ciel était d'un noir effrayant. Des centaines de corbeaux volaient devant lui, hurlant de petits sons fuyants. Il y avait devant lui quelques boutiques, toujours aussi sombres, s'accordant étrangement avec les pavés de la grande rue, eux aussi noirs. Les gens, eux aussi, semblaient différents; ils étaient le plus souvent sur de grands chevaux noirs, du moins ils y ressemblaient, portant de longs costumes d'un rouge sang, se trémoussant sur leur montures, sans regarder le jeune Argarante. Il ne distinguait pas tous les détails, il ne pouvait les distinguer, l'obscurité était vraiment trop pesante. De nombreux nuages violacés venaient s'enfoncer dans le ciel d'un noir éclatant, laissant parfois apparaitre de nombreux petits points jaunes. Il croyait rêvé, mais le jeune Argarante étail bel et bien éveillé.

Malgré la peur qui l'envahissait chaque seconde, il se devait d'avancer, de s'en aller.. de savoir où il était .. Il marcha alors vers sa gauche, et exclama un grand "Wouhh" , lorsqu'il vit la grande avenue s'ouvrir devant lui. C'était tout simplement extraordinaire. Le simple fait de penser que des mains humaines avaient construit ça l'emplissait d'admiration. Il continuait son chemin, se tenant loin des gens qui le regardait bizarrement: à en croire leur visage, ils avaient plus peur que lui ... Mais où donc était-il ?

Aprés avoir passé plusieurs bars, il décida de s'arêter à l'un deux. Sur la vitre de celui ci, on pouvait lire une phrase, grossièrement écrite : " In Shackar, Manih Ahbout!". Ses sourcils se haussèrent lorsqu'il parcourut des yeux ce slogan, et sa réaction ne se fit attendre; mélange de frissons, de curiosité et de vanité. Vanité, oui, le peuple qu'il avait devant lui baissait grandement dans son estime. Il commença alors à pousser la porte qui menait au bar; il entra, et la porte se referma brusquement dèrriere lui. Un silence de mort regnait dans la salle, et personne n'osait plus dire mots. Des hommes, mais aussi des elfes, des trolls, et des démons, regardaient Argarante d'un air affolé, comme si la potence leur était assurée. * Que craignaient-ils ?? *. Il s'avança, d'un pas mal assuré, vers la table la plus proche, et s'assit sur une des chaises, laissant s'envoler de la poussière, plein de poussière. Un elfe, là bas au loin, baissa ses yeux brusquement lorsque celui-ci le regardait. De telles créatures existaient donc? Il ne savait ce qui se passait ici, ni pourquoi les personnes de ce bar avaient peur de lui, mais à peine avait-il eu le temps de plonger dans ses pensées, qu'une voix décisive brisa le silence ..

> Je vous sert quoi, maître ?

D'un vague haussement de sourcil, il lui répondit, calmement ..

> Maître ? <

Le serveur recula maladroitement, faisant tomber une chaise derrière lui. Après l'avoir ramassé, il répondit à Argarante, d'un air grave ..

> On vous croyait mort lors de ..<

Argarante ne pouvait plus se retenir désormais, il avait besion de comprendre, de savoir pourquoi il se trouvait là, au beau milieu d'une ville hostile, sombre et anormalement inhumaine ... Il fallait qu'il sache, à n'importe quel prix!

> Je vous demande pardon .. Mais je ne vous connais pas ... <

assura le jeune guerrier, balayant la salle d'un regard interrogateur. Le visage du serveur prit alors une teinte rose pâle, et il regagna son bar, honteux mais à la fois toujours aussi appeuré. Argarante se leva d'un mouvement brusque, faisant tomber une vieille carte de menus posée sur la table, et s'avança vers le mysterieux serveur, rouge de honte à présent . Argarante apprit de ce serveur, Barghahan de son nom, qu'il l'avait prit pour le maître du royaume, un homme tyranique, profondément méchant, qui n'hésitait pas à massacrer des enfants, des femmes, des familles, pour s'amuser... Il apprit aussi qu'il se trouvait entre deux mondes, et qu'il était coincé ici, comme tout les autres. Personne ne savaient pourquoi ils étaient arrivés là, ni comment.

Leur discussion s'arreta rapidement lorsque le serveur dut s'en aller, on ne sut d'ailleurs très bien pourquoi. Argarante profita du moment pour sortir du bar, pensant aux nombreuses choses qu'il venait d'apprendre. Il marchait toujours dans la grande avenue, cette fois d'un pas plus assurant, plus sûr. il commencait à s'habituer à cette ville, maintenant, et à prendre plus d'aisance, sachant qu'on le prenait pour le maître de ce royaume. Après une pénible épopée dans cette géante avenue, il arriva enfin dans une toute petite ruelle, très mal éclairée. L'obscurité qui règnait sur cette terre ne l'aidait pas a mieux y voir, mais il devait continuer à avancer Il aperçut une pancarte, dont il ne pouvait lire l'écriture, mais munie d'un petit pictogramme, indiquant qu'une auberge se trouvait dans le coin. Plus loin, à une centaine de pas d'ici, il distingua une vague forme humaine se dessiner, puis petit à petit, il arrivait à reconstituer ses contours. Il s'agissait d'un petit homme, d'une chevelure épaisse, un costume marron et un glaive à la main: il semblait inquiet, et cela se ressentait sur sa façon de marcher. Argarante décida de l'aborder, pour lui demander ce qui n'allait pas .. Soudainement, il prit peur, et s'enfuiya à toute allure. Argarante n'avait pu distinguer qu'une seul mot de lui, il venait de dire "maître", ce qui malgré la courte habitude, l'étonna encore un peu plus, et le fit se questionner davantage sur cette histoire de tyranie.

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