Renaissance

Le soleil se couche sur la ville, rouge sang comme pour témoigner de la fureur du combat qui fait rage. Des cris résonnent, des hurlements plutôt. Seuls quelques rares personnes osent ouvrir leur volet afin de voir ce qu’il se passe. Soudain les hurlements reprennent de plus belle.... Plus rien. Un silence plus terrible encore que les cris s‘abat sur la ville.
Sur la place de la ville, un homme est debout face au soleil. Il est là, les bras le long du corps à observer le soleil terminr sa course et laisser les ténèbres envahir la ville. Il se tourne, ses habits ruisselant de sang et commence à s’éloigner lentement, sans un mot, laissant quelques cadavres derrière lui; les rares témoins de la scène s’éloignant rapidement de son chemin.

« Mais quelle barbarie ! ces personnes étaient des monstres, des tueurs mais quand bien même, quelle fin atroce ! »
C’est à ce moment qu’un voyageur s’approcha d’eux et leur demanda ce qu’il venait de se passer.
- « Ce qu’il vient de se passer ! Un vrai massacre ! ces gens n’ont pas eu l’ombre d’une chance ! la personne qui est en train de s’éloigner les a surpris au centre du village. Il s’en est approché et lorsque ceux ci ont voulu lui chercher des ennuis, tout est devenu flou. On ne distinguait plus vraiment qui était qui. Seules les gerbes de sang et les cris témoignaient de la violence du combat. »
- « Attends grand père, tu veux me faire croire qu’il s’est approché de ce groupe de tueurs bien connu sans autre forme de prudence ! »
- « Mais oui ! Il ne leur a même pas dit un mot, seul son épée parlait pour lui, un véritable chant de mort ! Je prie le seigneur de ne jamais réentendre quelque chose de semblable ! »

Sur ce le voyageur pris congé du groupe qui venait de se former et décida d’aller voir qui était cette personne.
Il fit donc le tour de la ville, mais ne le vit nulle part. Ce fut en sortant de la ville qu’il retrouva sa trace. Celle ci le conduisit jusque dans une clairière où il le vit en train de se laver et de soigner ses blessures à proximité d’une source.

- « Bonjour à toi guerrier »
- « qui es tu ! je ne souhaite pas parler avec toi ! pars avant que je ne décide de retrouver ma tranquillité par la force »
- « j’ai vu ce que tu as fait dans la ville. Je recherche des personnes comme toi. Mon but est mettre fin à ces hordes de meurtriers et de barbares sans foi ni loi qui mettent à sac les voyageurs de ces terres. »
- « Pourquoi t’aiderais je ? tu as pu le constater, je me débrouille très bien seul »
- « je constate aussi tes blessures et je doute que tu survives encore longtemps ainsi. »
Torse nu, cet homme exposait à la vue du voyageur, un nombre impressionnant de cicatrices dont un certain nombre aurait pu être mortelle.
- « si j’accepte qu’est ce que j’y gagne ? »
- « un clan qui combattra à tes cotés et une vie meilleure »
- « ton idée me plait, pas le côté meilleure vie mais le fait de pouvoir exterminer plus de ces tueurs. Quel est ton nom voyageur ? »
- « Psychodog. Et le tien ? »
- « Acheron »

Ainsi, les « Crépuscules » venaient de se mettre en route.